Candide

Voltaire

 
Candide Voltaire Chapitre 5

Résumé du chapitre 5 - Candide Voltaire



La tempête fait rage sur le bateau. Un matelot frappe Jacques l'anabaptiste. Mais il manque de tomber à l’eau en portant son coup. Jacques vient à son secours et tombe à la mer. Le matelot ne fait pas un geste pour le sauver et Pangloss convainc Candide de ne pas plonger non plus en lui prouvant a priori que le port a été fait pour que Jacques y meurt noyé. Le bateau chavire et tous les hommes meurent à l’exception du matelot, qui nage jusqu’à la rive, et de Pangloss et Candide, portés par une planche vers le rivage.

A peine arrivés à Lisbonne, les deux amis sont surpris par un terrible tremblement de terre (qui eut réellement lieu à Lisbonne en 1755) et qui déchire la ville et ses habitants. Voyant son heure arrivée, le matelot se jette sur l’alcool et les femmes, malgré les remontrances de Pangloss. Candide, lui, voyant la fin du monde, ne demande qu’un peu d’huile et de vin. Pangloss continue de raisonner. Le lendemain, Candide et lui sont toujours vivants. La ville est en ruine, et les habitants s’entraident. Pangloss, néanmoins, demeure persuadé que tout a été fait pour le mieux.

Un homme vêtu de noir, un inquisiteur, interroge Pangloss au sujet du péché originel. Pangloss répond que la chute de l’homme n’est pas incompatible avec le meilleur monde possible et la nécessité absolue. L’inquisiteur fait signe a son estafier (laquais, tueur.)




Citations du chapitre 5 - Candide Voltaire



« Il veut se jeter après lui dans la mer ; le philosophe Pangloss l’en empêche, en lui prouvant que la rade de Lisbonne avait été formée exprès pour que cet anabaptiste s’y noyât. » (Candide, qui veut sauver Jacques)


« Le matelot court incontinent au milieu des débris, affronte la mort pour trouver de l’argent, en trouve, s’en empare, s’enivre, et, ayant cuvé son vin, achète les faveurs de la première fille de bonne volonté qu’il rencontre sur les ruines des maisons détruites et au milieu des mourants et des morts. »


« ‘‘Car, dit-il, tout ceci est ce qu’il y a de mieux. Car, s’il y avait un volcan à Lisbonne, il ne pouvait être ailleurs. Car il est impossible que les choses ne soient pas où elles sont. Car tout est bien.’’ » (Pangloss, justifiant la nécessité du tremblement de terre de Lisbonne.)