Candide
Voltaire
Candide
Voltaire
Résumé du chapitre 22 - Candide Voltaire
Candide et Martin décident de faire un détour par Paris. Le premier tombe malade mais trouve rapidement une petite cour de médecins et de dévotes enchantés de le soigner pour lui soutirer son argent. Les deux héros font également la connaissance d’un petit abbé périgourdin qui les mène au théâtre. Candide s’intéresse alors une actrice appelée Mlle Clairon. Mais l’abbé le mène finalement chez la comtesse de Parolignac, qui tient chez elle salon et où l’on joue au pharaon (un jeu de cartes). Candide y perd un grosse somme et fait la connaissance d’un homme savant, qui lui rappelle Pangloss. La marquise prend alors Candide à part et s’offre à lui pour lui subtiliser ses bagues en diamants. Candide ne résiste pas mais s’en veut ensuite de son infidélité. Il conte à l’abbé toutes ses aventures et en particulier son amour pour Mlle Cunégonde. Le lendemain, comme par hasard, il reçoit une lettre de celle-ci lui disant qu’elle est à Paris, malade, et que que le gouverneur de Buenos-Ayres s’est emparé de tout l’argent.
Candide arrive au chevet de la fausse Cunégonde ; une suivante prétend qu’on ne peut ni la voir, ni lui parler ; une main sort et Candide la couvre de diamants. Soudain, l’abbé périgourdin apparaît en compagnie d’un exempt (un policier) qui l’arrête avec Martin et veut les conduire en prison. Ils ont été dupés par l’abbé. En chemin, Candide offre à l’exempt trois diamants pour éviter la prison. Celui-ci se montre très docile et les mène chez son frère, à Dieppe, où il les aide à embarquer sur un bateau hollandais en direction de Portsmouth, en Angleterre.
Citations du chapitre 22 - Candide Voltaire
« ‘‘Quoi que je sois très empressé de revoir Mlle Cunégonde, dit Candide, je voudrais pourtant souper avec Mlle Clairon ; car elle m’a paru admirable.’’ » (Candide, au périgourdin.)
« - Moi, monsieur, lui répondit le savant, je ne pense rien de tout cela : je trouve que tout va de travers chez nous ; que personne ne sait ni quel est son rang, ni quelle est sa charge, ni ce qu’il fait, ni ce qu’il doit faire, et qu’excepté le souper, qui est assez gai et où il paraît d’union, tout le reste du temps se passe en querelles impertinentes (...) » (L’homme savant, à Candide.)
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