Candide

Voltaire

 
Candide Voltaire Chapitre 30

Résumé du chapitre 30 - Candide Voltaire



Candide épouse Cunégonde à contre coeur. Les autres et lui complotent pour faire renvoyer son frère aux galères. Le projet est exécuté. Des juifs soutirent à Candide l’argent qui lui reste. Les choses se passent moins bien que prévu dans la métairie dont Candide a fait l’acquisition, chacun devenant plus laid et aigri, accablé par le travail. La vieille n’en peut plus, et se demande s’il n’est pas pire de rester ici à ne rien faire que d’endurer toutes les épreuves qu’ils ont vécues. Même Pangloss avoue qu’il ne croit pas aux théories optimistes qu’il s’obstine à soutenir.

Paquette et le frère Giroflée débarquent, malheureux et misérables. Ils ont dépensé tous l’argent que Candide leur a donné. Martin avait donc raison.

Candide va consulter un derviche (un religieux musulman) réputé pour sa sagesse mais qui se moque de ses questions sur la présence du mal dans le monde et lui ferme la porte au nez.

Candide rencontre alors un bon vieillard Turc qui cultive son petit jardin avec ses enfants, vend ses fruits à Constantinople, et s’efforce de se mêler le moins possible du monde.

Pangloss oppose à Candide que tous les rois sont morts tragiquement. « Il faut cultiver son jardin », répond Candide. C’est la leçon du conte. Cunégonde, la vielle et tous les autres se mettent alors à exercer leur talent et ainsi, la vie devient supportable. Pangloss continue de raisonner sur l’enchaînement des causes et des effets. Et Candide, une dernière fois, lui rétorque : « Cela est bien dit (...) mais il faut cultiver notre jardin. »



Citations du chapitre 30 - Candide Voltaire



« Candide, dans le fond de son coeur, n’avait aucune envie d’épouser Cunégonde. Mais l’impertinence extrême du baron le déterminait à conclure le mariage, et Cunégonde le pressait si vivement qu’il ne pouvait se dédire. »


« (...) sa femme devenant tous les jours plus laide, devint acariâtre et insupportable ; la vieille était infirme et fut encore de plus mauvaise humeur que Cunégonde. Cacambo, qui travaillait eu jardin, et qui allait vendre des légumes à Constantinople, était excédé de travail et maudissait sa destinée. Pangloss était au désespoir de ne pas briller dans quelque université d’Allemagne. Pour Martin, il était fermement persuadé qu’on est également mal partout ; il prenait les choses en patience. »


« ‘’Je voudrais savoir lequel est le pire, ou d’être violée cent fois par des pirates nègres, d’avoir une fesse coupée, de passer par les baguettes chez les Bulgares, d’être fouettée et pendu dans un auto-da-fé, d’être disséquée, de ramer en galère, d’éprouver enfin toutes les misères par lesquelles nous avons tous passé, ou bien de rester ici à ne rien faire ? - C’est une grande question’’, dit Candide. » (La vielle, à Candide.)


« (...) le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice, et le besoin. » (Le bon vieillard Turc, à Candide.)


« - Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c’est le seul moyen de rendre la vie supportable. » (Martin, à Candide.)