Candide

Voltaire

 
Candide Voltaire Chapitre 11

Résumé du chapitre 11 - Candide Voltaire



La vielle raconte à Candide et Cunégonde qu’elle est la fille d’un pape (Urbain X) et de la princesse de Palestrine. Elle a vécu une enfance de rêve dans un palais dont le luxe surpasse en tous points celui de Cunégonde. Surtout : la vielle était belle, aimée de tous et fiancé à un magnifique prince - le prince de Massa-Carrara - qui se retrouve malheureusement assassiné par une ancienne maîtresse sans doute jalouse. La jeune fille et sa mère s’embarquent sur un bateau pour aller consoler leur chagrin sur un terre de Gaète (une province italienne) mais le navire est abordé par des corsaires.

Les deux femmes et leurs servantes sont faites prisonnières. La jeune fille sublime encore vierge est violée par la capitaine corsaire, qui est noir. Arrivées au Maroc, le capitaine tombe sur des noirs rivaux qui provoquent une sanglante bataille durant laquelle la mère, la capitaine et toutes les suivantes sont massacrées. La jeune fille (c’est-à-dire la vielle) se retrouve alors évanouie sur un tas de cadavres. A son réveil apparaît un homme blanc qui lui paraît bon. Il lui dit en italien : « Quel malheur d’être sans c... !» (sans couilles.)



Citations du chapitre 11 - Candide Voltaire



« Je l’aimais comme on aime pour la première fois, avec idolâtrie, avec emportement. » (La vieille femme, à propos de son fiancé, le prince Massa-Carrara.)


« Pour moi, j’étais ravissante, j’étais la beauté, la grâce même, et j’étais pucelle ; je ne le fus pas longtemps : cette fleur qui avait été réservée pour le beau prince de Massa-Carrara me fut ravie par le capitaine corsaire ; c’était un nègre abominable, qui croyait encore me faire beaucoup d’honneur. » (La veille, à Cunégonde et Candide)