Candide

Voltaire

 
candide voltaire chapitre 12

Résumé du chapitre 12 - Candide Voltaire



Le garçon apprend à la jeune fille qu’il est castré a été musicien de sa mère la princesse de Palestrine. Il lui promet de la ramener en Italie tout en pestant de ne pas avoir de couilles, tant il la trouve belle. Mais il la vend finalement à un dey d’Alger (régent sous l’Empire ottoman), où elle attrape la peste. Elle est alors revendue de marchands en marchands, passe par Alexandrie jusqu’à Constantinople, où un aga (un général) de janissaires (l’élite de l’armée ottomane, formée d’esclaves chrétiens) s’empare d’elle et l’emmène à Azof, près de la mer Noire où il combat les Russes. Mais durant le siège, la famine fait rage si bien qu’on lui coupe une fesse pour nourrir les janissaires. Les Russes les massacrent et la fille est à nouveau vendue, devient jardinière, est fouettée, puis servante de cabaret à Riga (actuelle Lettonie) et Rotterdam. Ainsi vieillit-elle dans la misère et les souffrances, jusqu’à être mise au service du Juif don Issacar, qui la mit lui-même au service de Cunégonde.



Citations du chapitre 12 - Candide Voltaire



« ‘’Nous avions un iman très pieux et très compatissant, qui leur fit un beau sermon par lequel il leur persuada de ne pas nous tuer tout à fait. ‘Coupez, dit-il, seulement une fesse à chacune de ces dames, vous ferez très bonne chère ;’ » (La vieille, contant son histoire à Candide et Cunégonde.)


«(...) j’ai vieilli dans la misère et l’opprobre, n’ayant que la moitié d’un derrière, me souvenant toujours que j’étais fille d’un pape ; je voulus cent fois me tuer, mais j’aimais encore la vie. Cette faiblesse ridicule est peut-être un de nos penchants les plus funestes : car y a-t-il rien de plus sot que de vouloir continuellement porter un fardeau qu’on veut toujours jeter par terre ? d’avoir son être en horreur et de tenir à son être ? enfin de caresser le serpent qui nous dévore, jusqu’à ce qu’il nous ait mangé le coeur ? » (Toujours la vielle, racontant son histoire.)